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Village de FORT-COULONGE
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Le site web du village de Fort-Coulonge dans la MRC de Pontiac en Outaouais.

L’histoire de Fort-Coulonge

Sur plus de 300 ans, l’histoire de Fort-Coulonge par Maurice Thibaudeau

Article mis en ligne le 13 février 2016
dernière modification le 4 février 2016

par Municipalité de Fort-coulonge
  Sommaire  

 Avant 1600

4000 avant J.-C. les LAURENTIENS, nomades autochtones, circulent dans la vallée de l’Outaouais, chassant, cueillant et pêchant pour assurer leur subsistance. Ils façonnent la pierre pour fabriquer des gouges pour le travail du bois dur, des couteaux semi-circulaires, des poids de filet de pêche et des poids pour propulseur. Il ont également des couteaux et des pointes de flèche en ardoise. Le cuivre leur sert à fabriquer des pointes de jet, des hameçons, alènes, harpons, couteaux, haches, aiguilles dont certaines à chas, bracelets, perles et pendentifs. On a retrouvé vers 1960 un grand nombre de ces objets sur les îles aux Allumettes et Morrison(île de Tessouat). Ces gens auraient occupé de façon continue le territoire de l’Outaouais jusque vers 500 avant Jésus-Christ.

On croit que les Laurentiens seraient les ancêtres des Algonquins. Les communautés se transforment progressivement, se dispersent ou s’unissent à d’autres groupes du sud. Vers l’an 1000, l’occupation du territoire est plus restreinte. Le climat s’est modifié sensiblement et le nord de l’Amérique subit une mini ère glaciaire. Les populations s’installent plus au sud mais parcourent le territoire du nord pour chasser.

Quelques centaines d’années plus tard, les groupes semblent se reconstituer et commencent à s’installer de nouveau plus au nord, jusqu’à former les nations algonquines rencontrées par les premiers européens qui ont visité la vallée du St-Laurent et celle de l’Outaouais.

Lors de son passage en Amérique en 1534, Jacques Cartier aurait rencontré des Iroquois, occupant toute la vallée du St-Laurent. La deuxième vague d’européens à y séjourner au début des années 1600, ne rencontre que des Montagnais, des Hurons et des Algonquins. Il semble qu’au cours du 16e siècle, ces derniers, beaucoup plus nombreux, ont chassé les Iroquois vers le sud des Grands Lacs.

Fin du 16e siècle

Les HURONS (Wendat) occupent le territoire de l’Outaouais. Ils habitent plusieurs villages fortifiés. Ils cultivent le sol, vivent également de pêche et de commerce. Un groupe d’environ 50 individus habite près du lac St-Patrice, au nord-ouest de Fort-Coulonge.

Les ALGONQUINS, ceux de l’Île aux Allumettes et ceux de la Petite-Nation, peuple nomade, sont également présents dans la vallée et dans le territoire un peu plus au nord. Ils chassent et trappent.

Les IROQUOIS habitent au sud de la vallée. Ils possèdent une structure sociale et politique élaborée basée sur le matriarcat. Ils cultivent le maïs, la citrouille et le tabac. Ce sont des guerriers fort bien entraînés à la défense de leurs intérêts.

Les OUTAOUAIS ou Cheveux-Relevés, habitent la région au nord du lac Huron, près du lac Népissing. La rivière a hérité de leur nom du fait qu’elle est la route qui mène aux Grands Lacs.